10 ans d’iPhones, et encore plus d’iBidules.

10 ans d’iPhones,
Et encore plus d’iBidules…

steve-jobs-keynote recadréeIl y a un peu plus de 10 ans, le 9 janvier 2007, Steve Jobs, le PDG et co-créateur de la société californienne Apple, présentait lors de sa « keynote » — sorte de messe annuelle où l’entreprise dévoile ses nouveaux produits et évolutions — vêtu de son traditionnel jean bleu et de son col cheminée noir, un appareil que certains attendaient depuis longtemps. Après la présentation attendue des nouveaux Macs, de la dernière version du système d’exploitation, des nouvelles fonctionnalités que les utilisateurs vont pouvoir retrouver dans la prochaine mouture du système des ordinateurs à la pomme, et alors que la séance semble se terminer, Steve prononce alors la sentence devenue par la suite célèbre « One more thing… » (une dernière petite chose) et annonce ce que tout le monde attend, finalement : cet appareil qui va être qualifié de révolutionnaire, car il va démocratiser un certain usage du téléphone portable, jusque là inédit. C’est l’iPhone. 10 ans plus tard, il n’est plus étonnant pour personne de posséder ce qu’on appelle un « smartphone » (téléphone intelligent) et de tapoter l’écran tactile de son téléphone ou de sa tablette. En tant que technophile convaincu, j’avais envie de retracer les années d’évolution technologique des produits « mobiles » que j’ai utilisés. Ce récit va peut être vous paraître un peu personnel. C’est vrai. Mais il est né de mon rapport à la technologie et de l’attrait que j’ai toujours eu pour ces petits appareils de poche qui font des tas de trucs fascinants. 10 ans d’iPhone, mais ça a commencé beaucoup plus tôt pour moi, dans les années 1990 avec d’autres petites machines de poche.

Les communicants

Motorola B310 Bouygues-turquoisePendant un temps vendeur à la Fnac, lorsque je n’avais pas encore complètement « achevé » (dans le sens de « liquidé ») mes études, je fis un passage un peu prolongé par l’Armée de l’Air, puis de retour de mon service militaire, je travaillai plusieurs mois au rayon « bureautique », nom derrière lequel se cachait en fait la vente de toute une quantité de petits appareils électroniques divers et variés dont notamment : les téléphones portables alors émergents; les calculatrices scientifiques; les traducteurs de poche; les agendas électroniques; les pagers… Je me souviendrai toujours de mon premier téléphone portable, un Motorola B310 édité par Bouygues Télécom, qui avait la forme d’une brique et dont la carte SIM était de la taille d’une carte de crédit.

L’antenne était rétractable et l’écran pouvait afficher 2 lignes de texte de quelques caractères seulement. Il était déjà possible d’envoyer des textos (SMS) mais avec ce type de clavier complètement numérique, ce n’était évidemment pas aisé.

Bouygues Télécom (ou Bouygtel) était alors le 3ème opérateur de téléphonie mobile grand public, qui commençait à déployer son réseau, et un nouveau standard de communication plus confortable pour l’écoute. A ce moment-là, on commercialisait déjà des téléphones mobiles (ou GSM) émettant sur les réseaux Itineris (plus tard renommé « Orange ») et SFR. France Télécom distribuait également un téléphone nommé Bibop et qui disposait de bornes en propre, en nombre très limité et en ville uniquement, d’où le peu de succès de l’offre, qui fut vite abandonnée.

TatooLes « pagers » (ou messagers numériques) faisaient aussi concurrence aux téléphones portables depuis le début des années 1990. Il s’agissait d’appareils électroniques très légers et petits, captant les ondes radios numériques et pouvant recevoir des messages instantanés par ce biais. On connut les offres Tatoo et Alphapage, appareils qui pouvaient afficher les numéros de téléphone des appelants, très prisés des médecins ou autres professionnels en déplacement pouvant être contactés n’importe où et à n’importe quel moment. Mais il fallait alors rappeler d’un téléphone fixe la personne vous ayant contacté. Les Tam-Tam ou Kobby, tam-tamboitiers avec des affichages alpha-numériques pouvaient capter des messages texte,  similaires aux SMS. Pour envoyer ces messages, il fallait passer par un opérateur — personne qu’on appelait et à qui on dictait le message — ou par un site internet où l’on pouvait rédiger son message soi-même. Le tout était évidemment payant. Impensable à l’heure actuelle où les SMS sont gratuits. Mais en un temps où peu de gens disposaient d’un téléphone portable, où les abonnements étaient chers et contraignants — il fallait signer un contrat et apporter de nombreuses pièces : pièce d’identité, justificatif de domicile, RIB, etc. — les messagers radio-numériques constituaient une alternative valable, peu onéreuse pour les possesseurs de ces appareils. Et c’était tout simplement magique de pouvoir recevoir des messages où que l’on se trouvât.

Au début des années 2000, ces appareils ont tout simplement disparu et le téléphone portable a commencé à se démocratiser. Il s’agissait d’ailleurs d’appareils ayant peu de capacité et ne servant vraiment qu’à téléphoner. On pouvait y stocker une courte liste de contacts (noms et numéros de téléphone). Certains modèles avaient cependant des programmes additionnels : calculette, calendrier, horloge, chronomètre…

Les assistants numériques

La marque mythique des ordinateurs de poches, ou « organiseurs », s’appelait alors Psion. J’acquis donc, bénéficiant de ma remise de membre du personnel Fnac, deux modèles : tout d’abord le Psion Siena qui n’avait pas un très grand écran ni un très bon clavier, mais était abordable financièrement pour un premier achat. Ci-dessous, le Psion Siena, mon premier ordinateur de poche. (512 Ko de RAM).

Psion Siena Azerty 512k web

Le Psion Serie 5 MX était en revanche un fabuleux appareil. Il était nanti d’un grand écran monochrome tactile (avec stylet) et d’un vrai clavier mécanique. Le tout coulissait et une fois refermé, le stylet rangé dans son emplacement, tenait dans une poche de veste. Il disposait d’une assez grande mémoire (16 Mo), et d’un emplacement pour carte de stockage supplémentaire au format Compact Flash, en vogue à l’époque.

Le Psion Série 5MX

Le Psion Série 5MX

Malgré ces machines prodigieuses, la marque Psion pourtant leader du marché et novatrice,  fut finalement rachetée par Motorola puis disparut totalement après avoir sorti son dernier modèle, le série 7, nommé également « Netbook » (un nom d’ailleurs revendiqué plus tard par la marque). Pour en savoir plus sur Psion, voir la page wikipedia qui lui est consacrée : https://fr.wikipedia.org/wiki/Psion

Les années 2000 virent l’ascension des assistants numériques tactiles sans clavier, commercialisés essentiellement par la marque Palm, terme qui en anglais veut dire « paume », ce qui signifie que ces appareils étaient destinés à tenir dans la main. Palm a commercialisé de nombreux modèles, la plupart étant tactiles, avec stylet et équipés de son système PalmOS, mais certains avec claviers et tournant sous Windows Mobile OS, afin de concurrencer BlackBerry, la marque phare sur le marché professionnel.

Pour ma part, j’acquis le modèle Palm T|X (ou TX), sorti en 2005, qui était vraiment une réussite aussi bien au niveau esthétique que technologique.

PalmTX web

Courbes élégantes, belle robe d’acier des plus solides, l’appareil offrait en outre les fonctionnalités que l’on allait retrouver dans les smartphones d’aujourd’hui : écran tactile couleur (avec stylet), clavier virtuel, reconnaissance d’écriture pour écrire au stylet, wifi, bluetooth, navigateur internet, et même câble pour le synchroniser avec un PC ou un Mac. Une conception tout juste remarquable.

C’était une époque pendant laquelle je commençais à effectuer pas mal de déplacements professionnels et où j’avais besoin d’un organiseur (assistant numérique) : de quoi prendre des notes, retrouver mes rendez-vous et contacts, lire et envoyer des courriels, et éventuellement aller surfer sur le web, ce que je faisais peu, car le navigateur n’était pas très bon. Finalement, il ne lui manquait que la parole. Il ne téléphonait pas. Mais je le synchronisais avec les applications de mon Mac. On faisait beaucoup de choses ensemble. J’étais néanmoins obligé de le compléter avec un téléphone portable basique et un iPod pour emporter ma musique partout dans mes déplacements. Cela faisait beaucoup d’appareils à transporter, et il fallait passer de l’un à l’autre. A quand un seul appareil pour tout faire ?

Ici commence la saga Apple

iMac-Bondi-Blue-1998Depuis le retour en 1998 de Steve Jobs, l’un des deux enfants prodiges avec Steve Wozniak, aux commandes de la société Apple qu’il avait créée, c’est le retour du succès notamment grâce à  l’iMac (prononcer « aille-mac »), le nouvel ordinateur de la marque. C’est le préfixe « i » de « iMac » qui marque le début d’une série de produits novateurs : les i-bidules. C’est simple, depuis l’iMac, bon nombre de produits vont voir leur nom préfixé du « i » de l’iMac. Ce « i » semble vouloir signifier quelque chose dans l’esprit marketing qui règne chez Apple.

Il y eut d’abord l’iMac, ce nouvel ordinateur aux couleurs « funky » qui devait être la machine au centre de la convergence numérique, c’est-à-dire l’ordinateur qui permettait de capter les flux textuels, audio, vidéo que l’on allait ensuite pouvoir consulter de multiples manières, manières qu’il conviendrait d’améliorer bien sûr. La convergence numérique devait voir s’interconnecter un tas d’appareils qui devaient se synchroniser entre eux. Cela commença par l’iMac.

Il y eut ensuite l’iPod (2001), le baladeur numérique révolutionnaire. Non pas que le  baladeur numériqueipod_3g n’eût pas déjà été inventé. Apple n’a d’ailleurs pas souvent inventé, mais elle a conçu des objets électroniques bien pensés et améliorés pour le grand public, des objets remarquablement bien conçus et qui donnaient envie à quiconque de les acheter plutôt que ceux de la concurrence. L’iPod était donc un baladeur numérique, appareil portable permettant d’emporter et d’écouter sa musique partout, sans support optique (CD) ni bande magnétique (cassette). Là où d’autres marques fournissaient des appareils de qualité moyenne qui n’étaient guère que des juke-box lisant des fichiers MP3 et disposant de peu de capacité, l’iPod, associé au logiciel iTunes, permettait de numériser toute sa discothèque, de synchroniser l’ensemble de sa musique automatiquement et de partir l’appareil en poche et les écouteurs dans les oreilles sans se soucier de savoir si le dernier album de U2 avait bien été chargé dans l’appareil avant de pouvoir l’écouter. Toute la musique allait se retrouver classée par titre, artiste, genre, album, plutôt que par un bête nom de fichier, et l’on pouvait naviguer aisément dans sa discothèque numérique à l’aide d’une molette tactile. L’iPod était un appareil évidemment élégant, un côté en plastique blanc, l’autre en inox. (voir ci-dessus la photo de l’iPod 3G à molette tactile dont je fus le très heureux propriétaire).

Ensuite, Apple lancera l’iTunes Music Store qui permettra, plutôt que de passer tous ses CD à la moulinette, d’acheter de la musique directement en ligne de la manière la plus facile qui soit.

iPhone(grand)-transpC’est lorsque je commençais à me dire qu’il fallait absolument qu’Apple avec sa vision, nous propose un nouvel appareil permettant de combiner tous les anciens appareils qui alourdissaient mon sac à dos, que l’iPhone fut annoncé. On sut tout de suite qu’il ne s’agissait même plus d’un téléphone, mais de bien plus que cela. En quelque sorte, Apple avait récupéré le meilleur de tous les appareils existants, et avait créé un nouvel appareil qui les avait transcendés.

Il avait un écran tactile très performant, bien plus que ceux de ses concurrents, en couleur et avec une grande définition, et de plus il n’y avait pas de clavier mécanique comme sur ses concurrents, donc on disposait de toute la place pour l’écran. Tout pouvait être fait depuis l’écran tactile, et pas besoin de stylet. Il proposait un nombre d’applications embarquées de très grande qualité, dans la lignée des programmes déjà présents sur les Macs. C’était un véritable assistant numérique. Mais c’était bien plus que cela. C’était aussi la nouvelle génération d’iPod et on pouvait donc emporter toute sa musique dans son téléphone et l’écouter avec une qualité équivalente à celle de l’iPod. C’était aussi un super communiquant, équipé d’applications pour écrire des courriels comme sur un ordinateur, et aussi des textos comme des messages instantanés. Son navigateur internet se différenciait de celui de ses concurrents en cela qu’il pouvait afficher n’importe quel site sans que celui-ci dût être adapté à la taille de l’écran des smartphones, car il suffisait de « pincer » l’écran pour « zoomer » sur une portion de texte ou une image. Il faisait également office d’appareil photo, de caméra vidéo, de GPS, de boussole, de dictaphone…

Bien sûr, il permettait également de téléphoner. Mais cela paraissait tellement accessoire.

Pourtant l’iPhone ne fut pas le premier coup d’essai d’Apple en matière d’ordinateur de poche. C’est en 1993 qu’Apple mit sur le marché son assistant numérique, le MessagePad, plus connu sous le nom de « Newton ». Malgré l’avancée technologique que représentait cet appareil, qui était déjà tactile et disposait d’un stylet, ce fut un échec commercial et sa production fut arrêtée, bien que plusieurs modèles se succédèrent.

La photo suivante représente le Newton (à gauche) à côté du premier assistant numérique de Palm, le Palm Pilot (à droite), sorti des années plus tard.

Apple Newton vs Palm Pilot

Apple Newton vs Palm Pilot

L’iPhone connut dès sa sortie un succès énorme, et qui continue aujourd’hui, 10 ans après. Non seulement il intègre, année après année, toutes les évolutions technologiques du marché, mais il innove en proposant toujours plus de fonctions censées faciliter l’utilisation de l’appareil : plus grand écran, composants plus rapides, interface plus intuitive, facilités de réglages, reconnaissance vocale et d’empreintes digitales, et désormais reconnaissance faciale pour déverrouiller l’appareil !

Assez vite d’ailleurs, l’iPhone fut concurrencé par une myriade de constructeurs, qui, s’appuyant sur le système d’exploitation Androïd, conçu par Google, proposèrent des centaines d’appareils reprenant les fonctionnalités de l’iPhone, sans rien apporter de réellement nouveau, si ce n’est que les matériels devenaient plus imposants et plus rapides, plus performants d’une manière générale. Mais Apple restait le leader, celui qui imposait le rythme, suivi toutefois de très près par son plus gros concurrent Samsung.

Pour innover et rester dans la course, Apple devait de nouveau inventer. C’est donc en 2010 que Steve Jobs décida de faire avec le marché des PC-tablettes ce qu’il avait fait précédemment avec le marché du smartphone : le révolutionner. Sortit donc l’iPad, l’ordinateur de poche qui avait grandi et qui n’était plus un téléphone. Pourtant, il y avait déjà un marché pour ce genre d’appareils, mais ceux-ci étaient réservés aux professionnels, coutaient fort cher et se vendaient très mal. Du reste, tous les PC-tablettes existants tournaient sous Microsoft Windows, un système pas vraiment adapté à l’utilisation de ces appareils qui ne ressemblaient pas tout à fait à des PC ordinaires.

Sur l’iPhone et l’iPad, Apple maîtrisait non seulement le matériel mais également le logiciel qui allait avec, en créant un programme suffisamment intelligent pour rendre utilisables les appareils sans clavier, en les manipulant au doigt et à l’œil. De la même manière que l’iPhone fut copié, l’iPad fut copié également, et le marché se développa. Aujourd’hui, beaucoup de gens utilisent une tablette en complément ou en remplacement d’un ordinateur classique. Ainsi donc, l’essai a été transformé.

Et le futur…

Je ne voudrais pas faire mon rabat-joie, mais j’ai peur que le meilleur soit derrière nous. Steve Jobs est mort et depuis, je n’ai pas l’impression que tous les nouveaux produits Apple soient très innovants. Apple ne fait que suivre la course à la puissance, à sa manière, apportant de ci, de là, de petites touches aux modèles existants pour essayer de garder sa place de leader, durement contestée. Du reste, il devient de plus en plus difficile de différencier un produit Apple de ceux de la concurrence.

Peut-être que tout ce qui pouvait être inventé dans ce domaine l’a été. Après tout, ce ne sont que des gadgets, qui nous facilitent la vie parfois, et nous la compliquent aussi. Si ces objets tellement convoités par des technophiles comme moi, à une époque, sont devenus des objets de consommation courante, que tout le monde se doit de posséder, quel est l’intérêt et où se trouve l’excitation de les conquérir, de les espérer ? J’ai bien peur que Steve Jobs disparu, ses successeurs n’aient pas le goût du risque qui les amènerait à tout remettre en cause, à faire table-rase et à créer des produits vraiment audacieux. Plus que d’un monde de créateurs, il s’agit désormais d’enjeux financiers tellement importants, que cela ne peut plus permettre, à mon avis, à de nouveaux produits vraiment étonnants, d’émerger.

Mais qui vivra verra, dans un monde ou tout le monde prétend être « geek », et ne l’est pas forcément. Le temps des pionniers est-il révolu désormais ? Est-ce que la science-fiction ne serait pas toujours plus excitante que la réalité ?

9 réflexions sur “10 ans d’iPhones, et encore plus d’iBidules.

  1. Et voilà le drame de la famille : Alan garde tout . Heureusement il a fini par quitter ses parents , Mais j’ai jugé utile de prévenir Marielle pour qu’elle ne se laisse pas envahir , il faut savoir résister ou jeter en douce . Il fut un temps où le grenier des Gagneux était plein de matériel informatique de toutes sortes , récupéré on ne sait où..
    Voilà, c’était une petite réflexion triviale et terre à terre , domestique en fait , de la mère restée plutôt insensible aux sirènes de l’informatique !

  2. J’avais prévu de rédiger un commentaire sur ce travail assez remarquable d’Alan, qui justifiait ainsi les sommes colossales que nous avions dépensées pour son éducation. Mais il à mis une vidéo qui m’a écarté du site. J’ajoute que, très jeune, il avait eu un cadeau de Noël ou d’anniversaire, je ne me souviens plus, un primaire Atari, dont je ne suis pas certain de l’orthographe, mais à partir de ce matériel rudimentaire, il avait très rapidement trouvé le moyen de me faire un grand plaisir graphique.
    J’ajoute, et j’avoue, avoir conseillé à son colonel, pendant son service militaire, de le conserver à la base aérienne, car je ne souhaitais pas qu’on le mute à Balard, car je ne voulais pas que comme certains de mes frères, il y apprenne à boire, à fumer et à jouer aux cartes comme un con. J’avais valorisé alors ses connaissances informatiques et pour insister sur son investissement social, qu’il vendait, pendant ses études, des téléphones à la Fnac. Je n’oublierais jamais le retour d’Alan aux Gagneux après sa présentation au drapeau : “Qu’est-ce que t’as dit au colonel ?”. réponse du père menacé d’opprobre voire pire : ” Je lui ai dit que tu étais balèze en informatique et que tu vendais des mobiles à la Fnac”. Bravo, me dit il le regard lourd, “il m’a filé au standard, à 30m sous terre”.
    Je dois reconnaitre que je n’ai jamais su parler le militaire. La France est donc sauvée.
    Cela dit, je suis content de mon téléphone portable car il me sert à téléphoner et à rien d’autre, et cela me suffit bien, je m’en sers avec peine. A 70 aux flocons, j’ai mes limites

    • Je précise que l’Atari 250 STF est aux Gagneux dans ma chambre et fonctionne toujours impeccablement. Simplement, toutes les disquettes ont été effacées avec le temps, et il est impossible de retrouver tous ces programmes. Et comme il n’avait pas de disque dur, Il peut encore démarrer, mais on ne peut pas en faire grand chose. Tiens, ça me donne une idée et je ferai ensuite un article sur l’aventure de la micro-informatique.

      • Ah merde, c’est le 520 STF (et non 250). Faute de frappe. Lors de mon incursion à Noël aux Gagneux, j’ai découvert que l’écran de l’Atari avait disparu. Damned ! Et si je voulais le brancher ?

  3. Il reste à rendre ces matériels plus grands plus légers et d’un encombrement nul. Les rendre inviolables et inviolables.
    Les projets pour les transformer en feuille de type papier pliable est en route et pour le point 2 des salariés se sont déjà fait injecté sous le bras des puces de pointage.
    A travers l’histoire vu par Alan, je comprends mieux l’iPhone mania, même si elle n’a plus grand sens aujourd’hui comme il le démontre lui même.

    • Le trop petit peu nuire : regarde les clés USB qu’on passe son temps à perdre. Ceux qui cherchent tout le temps leur téléphone vont être encore plus emmerdés.
      Quant à la feuille de papier : à la sortie de l’iPhone 6, certains ayant du fric à balancer par la fenêtre, avaient fait le buzz en démontrant qu’on pouvait plier l’iPhone en le mettant dans sa poche puis en s’asseyant dessus : pari réussi et très con.
      Les gens énervés balançaient de rage leur smartphone par terre, brisant assez souvent l’écran en verre. Ils pourraient alors simplement froisser leur téléphone et le jeter dans la corbeille ou le balancer sur quelqu’un comme dans une salle de classe…

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