André l’africain
Nous voici donc le 2 septembre 1940. Évadé du stalag d’Orléans le 25 août, il lui a fallu peu de temps pour rejoindre Aix en Provence. Le R.I.C.M. le démobilise : ce régiment est dissous. Il n’y était que réserviste.
Les derniers mois qu’il y a vécu ont été rudes. Des combats violents, ses frères d’armes tués à ses côtés, la retraite humiliante et continue puis, finalement, la captivité et ses privations. Nous ignorons les conditions de son évasion, mais celle-ci démontre qu’il a gardé de l’énergie, de la maitrise et de la concentration.
Son “statut” d’évadé ne lui permet pas de rejoindre sa famille, laquelle risque des représailles de la part des autorités d’occupation. Démobilisé, il voit sa “famille militaire” s’évanouir à son tour. On peut penser que psychologiquement il est déstabilisé. Toutefois, sa fréquente présence dans la région d’Aix-Marseille, nous invite à imaginer qu’il y avait créé des relations amicales et aussi, très probablement, intimes.
Sa vie civile s’achève le 21 octobre 1941. Il s’engage dans la Légion étrangère sous le pseudonyme de Van de Vald, né à Lagoyen en Belgique. Il est affecté à l’intendance générale militaire. Il est incorporé au D.C.R.E. (dépôt commun des régiments étrangers) le 14 décembre 1941. Il est dirigé sur Oujda (Maroc) où il arrive le 16 février 1942.
Salut à toutes à tous,
Il y a un peu plus de 10 ans, le 9 janvier 2007, Steve Jobs, le PDG et co-créateur de la société californienne Apple, présentait lors de sa « keynote » — sorte de messe annuelle où l’entreprise dévoile ses nouveaux produits et évolutions — vêtu de son traditionnel jean bleu et de son col cheminée noir, un appareil que certains attendaient depuis longtemps. Après la présentation attendue des nouveaux Macs, de la dernière version du système d’exploitation, des nouvelles fonctionnalités que les utilisateurs vont pouvoir retrouver dans la prochaine mouture du système des ordinateurs à la pomme, et alors que la séance semble se terminer, Steve prononce alors la sentence devenue par la suite célèbre « One more thing… » (une dernière petite chose) et annonce ce que tout le monde attend, finalement : cet appareil qui va être qualifié de révolutionnaire, car il va démocratiser un certain usage du téléphone portable, jusque là inédit. 





