Salut à toutes à tous,
Afin de préparer les fêtes de Noël, j’ai déposé, non pas des guirlandes ou des boules, mais d’autres éléments de décoration sur le site.
La page a donc été réorganisée comme suit :
Salut à toutes à tous,
Afin de préparer les fêtes de Noël, j’ai déposé, non pas des guirlandes ou des boules, mais d’autres éléments de décoration sur le site.
La page a donc été réorganisée comme suit :
HORIZONS LOINTAINS & FRONTIERES PROCHES
Notre oncle André Fleury est né le 7 janvier 1914 à Hérimoncourt.
Il exerce la profession de domestique meunier à Sancey le grand, au lieu dit “Moulin de Voitre” dans le canton de Clerval.
Le 13 septembre 1934, il est engagé volontaire pour une période de 5 ans et affecté au 6ème Régiment de Tirailleurs Sénégalais. Lorsque notre oncle arrive au Maroc, la dernière guerre de pacification, dite de l’Anti Atlas, est terminée depuis 6 mois. Nous ne savons rien de l’activité du 6ème RTS à ce moment là, sinon qu’il était cantonné à Ouarzazat et à Casablanca.
On peut s’interroger sur les raisons de l’incorporation de notre oncle au sein des Tirailleurs Sénégalais. En effet, les hommes de race blanche au sein de tirailleurs sont normalement des officiers. Nous pouvons formuler l’hypothèse de pertes importantes pendant les révoltes sud marocaines, donc le besoin de renforcer les effectifs.
Il y a un peu plus de 10 ans, le 9 janvier 2007, Steve Jobs, le PDG et co-créateur de la société californienne Apple, présentait lors de sa « keynote » — sorte de messe annuelle où l’entreprise dévoile ses nouveaux produits et évolutions — vêtu de son traditionnel jean bleu et de son col cheminée noir, un appareil que certains attendaient depuis longtemps. Après la présentation attendue des nouveaux Macs, de la dernière version du système d’exploitation, des nouvelles fonctionnalités que les utilisateurs vont pouvoir retrouver dans la prochaine mouture du système des ordinateurs à la pomme, et alors que la séance semble se terminer, Steve prononce alors la sentence devenue par la suite célèbre « One more thing… » (une dernière petite chose) et annonce ce que tout le monde attend, finalement : cet appareil qui va être qualifié de révolutionnaire, car il va démocratiser un certain usage du téléphone portable, jusque là inédit. Lire la suite
(chronologie documentaire)
Ce mardi 11 novembre 1958, notre grand mère, Marie Ligier, que nous appelions couramment “Maman Marie” quitte le cimetière de Chagey où repose son mari depuis le 11 septembre 1950, Henri Fleury, que nous appelions ‘Paply”.
Elle traverse la route pour se rendre au monument aux morts du village. Il se dresse là depuis 1897. C’est un ossuaire de soldats français et prussiens de la guerre de 1870. Il a la forme d’un obélisque devant lequel une diaichotte (jeune montbéliardaise) brandit une palme.
Il n’a pas été détruit par les Nazis pendant la seconde guerre mondiale puisqu’il contient des restes de soldats prussiens. Lire la suite
Voici la photo légendée : les quatre ainés le 2 mai 1957. La légende précise même l’heure : 14h35…
Nous sommes sur la plage de Dieppe et visiblement le temps n’est pas au bain de mer. Les costumes ne sont pas d’avantage adaptés aux lieux et circonstances.
Les deux garçons sont en costume, pantalon court. Le maréchal Pétain avait, en 1942, interdit le port des pantalons longs aux garçons de moins de 15 ans.
Les deux filles sont voilées, façon chrétienne. Impossible pour les dames à cette époque de pénétrer dans une église sans porter le voile. Les bourgeoises elles, portaient plus volontiers un chapeau, parfois de manière ridicule.
Les Graffe de Saint Valbert, Sarah, Manu et les filles, ont eu la gentillesse de m’envoyer deux photos dont je m’empresse de vous faire partager la nostalgie.
Nous sommes donc à Saint Valbert, au bistrot tenu par le Dédé Vermot et sa mère. Popaul et ses copains, outre le verre de l’amitié, prennent la pose du même nom.
On découvre donc de gauche à droite, Huguenard, un autre Huguenard, Roussel, Paul et Triboulet sous le regard fermé de la propriétaire. Dédé Vermot prend la photo.
Nous sommes au début des années 60 du siècle dernier. Bien que l’époque soit aux “blousons noirs”, ces jeunes sont vêtus ce jour- là de manière plus conventionnelle, à l’exception de Huguenard : tenue prémonitoire? Il fera un long séjour en prison. Triboulet ,lui, décèdera prématurément à 26 ans.
C’est l’hiver, ils boivent du bouillon Kub. Lire la suite
La presse nous rappelle que, voici 20 ans, décédait Jean Edern Hallier, à l’occasion de la parution de deux ouvrages : une biographie par un journaliste du Parisien, et un ouvrage historique consacré à La place des Vosges où cet agitateur mégalomane résida. Il est mort d’une crise cardiaque sur une plage de Deauville lors d’une ballade à bicyclette. Aussitôt, les zélateurs complotistes hurlèrent à l’attentat : “Le dernier mort de Mitterrand” ! L’ancien président décédé 1 an plus tôt, aurait donc fait intervenir les forces de l’esprit.
L’écrivain Jean Edern Hallier se fit connaître en 1962 lors de la création avec Philippe Sollers de la revue Tel quel dont il fut exclu deux ans plus tard. Il publia quelques romans, et dans la mouvance post soixante-huitarde, lança en 1970 le magazine l’Idiot International avec le soutien de Simone de Beauvoir qui s’en éloignera très rapidement. C’était une sorte de Minute d’extrême gauche.
En 1986, dans le bureau de la rue Hippolyte Lebas, nous avions lancé le mensuel Raids consacré aux forces armées et plus particulièrement aux troupes d’élites. Un titre qui, évidemment, connaîtra son apogée lors de la Guerre du Golfe.
Dans les premiers numéros, nous avions publié une série de “Raids fictions” dont un consacré à la libération de nos otages au Liban, qui nous avait valu des menaces de mort dans la presse du Hezbollah. Dès lors, nous avions pris l’habitude de travailler en fermant les volets métalliques des fenêtres donnant sur la rue.
Un soir d’octobre, je reçus un appel téléphonique. Mon interlocuteur, qui avait une voix sonore et caverneuse, voulait souscrire un abonnement. Je lui demandai donc son nom et son adresse et il me répondit dans un français impeccable :
– Je m’appelle Christopher Lee, j’habite Londres
– Etes-vous le célèbre acteur ?
– Je suis acteur, mais c’est en qualité d’ancien SAS que je souhaite m’abonner, et peut-être vous rencontrer car je suis collectionneur d’insignes et de couteaux de combat des troupes d’élite.
– Je dois me rendre à Londres le mois prochain, pourrions-nous faire connaissance, et éventuellement procéder à une interview ?
– Avec plaisir…
Je dois dire que je connaissais essentiellement cet acteur dans le rôle de Dracula et quelques autres dans les films si particuliers de la Hammer, petite compagnie spécialisée dans les films dits d’horreur. Nous étions, mes copains et moi, très friands de ce genre cinématographique dans notre jeunesse. Il y avait une salle spécialisée près de la place Clichy. Nous pouvions y visionner les Dracula, Frankenstein, Le chien des Baskerville et autres films produits par cette compagnie… Roland m’avait accompagné quelquefois, mais il préférait les comiques comme Jerry Lewis.
Il ne fait pas bien chaud ce 31 octobre 1944, et l’hiver sera rude. Marthe Morel, dans le village de Faymont, a allumé sa cuisinière à bois. Pour se réchauffer bien sûr, mais aussi pour cuisiner…
Marthe Morel est la sœur de l’Angéline, la grand-mère de notre fratrie Jobert. Les Morel à Faymont, il y en a depuis bien longtemps, les archives qui pour l’instant remontent jusqu’au 16e siècle en comptent un certain nombre, y compris de nos jours. Le nom de Morel viendrait d’une couleur de peau plutôt sombre, un sobriquet de maure.
Rares sont ceux dans la nouvelle génération qui ont connu la série originale Star Trek, conçue et réalisée par le talentueux Gene Roddenberry. Créée aux USA en 1966, la série doit attendre le début des années 80 pour bénéficier d’une diffusion partielle en France, et d’un doublage en québécois, sur TF1. Aux États-unis comme en France, la série est jugée trop intellectuelle et ne rencontre pas son public. Il s’agit pourtant d’une œuvre télévisuelle majeure qui marquera les 50 années suivantes avec pas moins de 6 séries différentes et 13 films, dont le dernier Star Trek sans limites (VO: Star Trek Beyond) qui vient à peine d’être diffusé sur nos écrans.
Retour en arrière…